Marguerite Nadé °1682 +1754
Déjà plus de deux ans que Jean, le père de Hugo est décédé. Il n'a pas eu le bonheur de voir naître sa première petite-fille, Marguerite.
Ce 17 avril 1683, les parents du bébé, Hugo et Elisabeth Charon, sont au comble du bonheur ou presque. Ils avaient tant espéré un garçon... Les voilà quand même rassurés. Ils sont mariés depuis plus de trois ans et dans le village les rumeurs allaient bon train. Elisabeth frôlait la trentaine... Etait-elle en mesure d'assurer une progéniture à Hugo ? Le destin lui jouerait-il un vilain tour comme à Nicole PREVOST mariée à Rodolphe HACKSPILL, maître maçon en ces lieux, qui après tant d'années de mariage a perdu tout espoir ?
Mais trêve de balivernes, il faut vite aller chercher le curé Ignace ALEXANDRE. Hugo a déjà trop attendu. C'est le jour même qu'il aurait fallu baptiser l'enfant. S'il venait à lui arriver malheur, l'enfant n'irait pas au paradis et plus personne ne se souviendra de son existence. Mais il fallait attendre Rodolphe Hackspill qui ne saurait plus tarder. Il est sur le chemin de retour. Il a été chercher de belles pierres jaunes à Hauconcourt au bord de la Moselle, là où l'abbaye de Villers Bettnach les entreposent et où, à force de faire des allers et retours, il fit connaissance avec Nicole qu'il y épousa. C'est Rodolphe, pour qui toute la communauté a tant de respect, qui a été choisi comme parrain de leur premier enfant. Quant à la marraine, c'est Marguerite HUGUENIN qui donnera, selon la coutume, son prénom à la petite fille. Elle saura aussi remplacer la maman au cas où il arriverait malheur à Elisabeth Charon.
Le baptême a donc lieu le lendemain, le 18 avril, loin des tumultes de ce monde qui les entoure.
Il y a à peine 3 semaines, le 18 mars 1683 exactement, fut signée à la Haye une convention entre les Provinces-Unies, la Suède et l'Espagne pour le maintien des traités. Il y en eut tant avant cette paix fragile que connaît maintenant la Lorraine.
Le 20 mars dernier, Jean Sobieski s'allia avec l'Autriche qui lui a promis une archiduchesse en mariage pour son fils Jacques.
En Hongrie, la chrétienté est à nouveau en danger. Le grand vizir ottoman Kara Mustafa est victorieux et Charles V, fils de Nicolas François de Vaudémont et Claude de Lorraine, est toujours en Autriche. A la tête de 75 000 impériaux, celui qu'on nomme le duc sans duché mettra bientôt le siège devant Ersékujvar. Hélas, il battra en retraite devant les Ottomans qui contrôleront d'ici juin la région du Lac Balaton.
Ce 17 avril 1683, les parents du bébé, Hugo et Elisabeth Charon, sont au comble du bonheur ou presque. Ils avaient tant espéré un garçon... Les voilà quand même rassurés. Ils sont mariés depuis plus de trois ans et dans le village les rumeurs allaient bon train. Elisabeth frôlait la trentaine... Etait-elle en mesure d'assurer une progéniture à Hugo ? Le destin lui jouerait-il un vilain tour comme à Nicole PREVOST mariée à Rodolphe HACKSPILL, maître maçon en ces lieux, qui après tant d'années de mariage a perdu tout espoir ?
Mais trêve de balivernes, il faut vite aller chercher le curé Ignace ALEXANDRE. Hugo a déjà trop attendu. C'est le jour même qu'il aurait fallu baptiser l'enfant. S'il venait à lui arriver malheur, l'enfant n'irait pas au paradis et plus personne ne se souviendra de son existence. Mais il fallait attendre Rodolphe Hackspill qui ne saurait plus tarder. Il est sur le chemin de retour. Il a été chercher de belles pierres jaunes à Hauconcourt au bord de la Moselle, là où l'abbaye de Villers Bettnach les entreposent et où, à force de faire des allers et retours, il fit connaissance avec Nicole qu'il y épousa. C'est Rodolphe, pour qui toute la communauté a tant de respect, qui a été choisi comme parrain de leur premier enfant. Quant à la marraine, c'est Marguerite HUGUENIN qui donnera, selon la coutume, son prénom à la petite fille. Elle saura aussi remplacer la maman au cas où il arriverait malheur à Elisabeth Charon.
Le baptême a donc lieu le lendemain, le 18 avril, loin des tumultes de ce monde qui les entoure.
Il y a à peine 3 semaines, le 18 mars 1683 exactement, fut signée à la Haye une convention entre les Provinces-Unies, la Suède et l'Espagne pour le maintien des traités. Il y en eut tant avant cette paix fragile que connaît maintenant la Lorraine.
Le 20 mars dernier, Jean Sobieski s'allia avec l'Autriche qui lui a promis une archiduchesse en mariage pour son fils Jacques.
En Hongrie, la chrétienté est à nouveau en danger. Le grand vizir ottoman Kara Mustafa est victorieux et Charles V, fils de Nicolas François de Vaudémont et Claude de Lorraine, est toujours en Autriche. A la tête de 75 000 impériaux, celui qu'on nomme le duc sans duché mettra bientôt le siège devant Ersékujvar. Hélas, il battra en retraite devant les Ottomans qui contrôleront d'ici juin la région du Lac Balaton.